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Date de publication
19/05/14

Date
07/06 - 23/11/14

Site Internet
www.labiennale.org/en/architecture/exhibition/monditalia

"152 Mediterranea" : dans "Monditalia" - Biennale de Venise 2014

"152 Mediterranea" : dans "Monditalia" - Biennale de Venise 2014
L’AUC (François Decoster, Djamel Klouche, Caroline Poulin), l'architecte belge Cédric Libert et Thomas Raynaud contribuent à la section "Monditalia", avec une installation intitulée 152 Mediterranea, qui sera dévoilée à l’occasion du vernissage.
 

Intégrée à la biennale, cette fresque consacrée au pays d’accueil se veut emblématique d’un moment de la civilisation, révélant des modèles référents capables d’animer et de nourrir le futur de l’architecture.

Le projet 152 MEDITERRANEA est l’exploration d’un territoire, la Méditerranée et 152 conditions, les îles italiennes. A travers une collection de recherches, d’enquêtes et de projets, l’équipe pose la question de la contemporanéité méditerranéenne, en déroulant un récit entre histoire et modernité. Que nous dit Mediterranea sur l’Italie contemporaine ?

MARE NOSTRUM ET INSULARITE

La Méditerranée est le recueil d’une multitude d’histoires et d’ambitions, depuis la Mare Nostrum de la Rome Antique jusqu’aux visions fascisantes de Mussolini à Tripoli, proposant de transformer la mer intérieure en « Lac italien ». Il en reste entre autres Pantelleria île paradisiaque au Sud de la Sicile mais aussi base de l’OTAN. En 1928, ATLANTROPA vise à faire de la méditerranée un espace fermé rassemblant l’Europe et l’Afrique par un énorme barrage entre l’Espagne et le Maroc et en reliant l’Italie, la Sicile et la Tunisie. Ce projet permettait à l’Europe de devenir autosuffisante en matière d’énergie et de rester compétitive dans le monde des 3 A (Amérique, Asie et ATLANTROPA).

La Méditerranée a toujours constitué dans l’imaginaire collectif un enjeu majeur, urbain, territorial, géographique et stratégique que nous souhaitons faire émerger pour parler autrement de l’Italie contemporaine. L’Italie a une forme de botte reconnaissable, mais nous pourrions décrire l’Italie dans son histoire et dans sa contemporanéité à travers l’ensemble des îles qui entourent la botte. Celles-ci dessinent un autre rapport au monde méditerranéen : un rapport plus riche en relations avec les Balkans d’un côté et avec l’Afrique de l’autre. Ces îles ont toutes une identité propre, elles ont chacune une histoire propre, une spatialité propre, elles nous renvoient un sentiment d’inaccessibilité, d’immobilité, d’intemporalité mais elles sont aussi les lieux de l’agitation lente, les lieux de la relation, les lieux d’une certaine forme de modernité. Elles sont à la fois autonomes (par leur spatialité, leur culture) mais aussi poreuses (elles portent en elles beaucoup des apports migratoires, des hybridations culturelles). Lampedusa montre encore aujourd’hui qu’elle est le creuset tragique d’une hybridation du Nord et du Sud.

A l’intérieur des Gaggiandre, cette exposition propose une expérience physique de l’insularité. Elle se déploie tel un micro- environnement : une table d’histoires ; une télévision présentant un entretien avec Emilio Ambasz ; un banc contre l’eau et une escale pour une promenade sur la lagune.

Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International.

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